linogravure et arts graphiques

Venez découvrir mon univers, à la croisée entre l’art et l’artisanat –

en espérant vous faire une bonne impression !

Linogravure monochrome Attilas d'un scarabée Atlas, en doré sur noir
Linogravure d'un dragon
Linogravure d'un artichaut en dégradé vert sur papier fibré
Linogravure d'une Pie
Linogravure en du Quai des Bateliers à Strasbourg, impression en doré sur noir et papier découpés bleus

mes linogravures du moment

Voici une sélection de mes linos préférés en ce moment !

Linogravure d'un artichaut en dégradé vert sur papier fibré

Artichaut

sur papier 4 saison, A4

Linogravure du Quai des Bateliers à Strasbourg, impression en doré sur noir et papier découpés bleus

Quai des bateliers, version noire

sur papier 4 saison, A4

linogravure d'une Pie, en noir et bleu-vert

Pie

sur papier 4 saison, A4

Portrait de l'artiste

Bonjour !

Je suis Mélanie Zenetti

Depuis que je suis petite, je fais le grand écart entre le dessin et la technique – ce qui m’a amené à faire des études d’architecture puis à travailler en agence pendant 13 ans.
J’ai découvert la linogravure en 2022 et ça a été le coup de foudre : cette technique me permet d’allier le graphisme avec un savoir-faire artisanal, qui demande concentration et minutie.

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linogravures

Mes inspirations sont de tous types, mais principalement : Strasbourg, où j’habite depuis presque 20 ans, la nature sous toutes ses formes, mais surtout les plus graphiques et le prisme entre féminin et féminisme.

Linogravure d'un motif tramé géométrique, en argent et or sur fond noir

Motif, version bleu et rouge

Linogravure monochrome d'une main tenant une branche de Monnaie-du-pape, en vert sur papier washi blanc

Honesty, version bleu sur vert pastel

Linogravure monochrome d'un dragon médiéval en doré sur noir

Dragon, version doré sur noir

linogravure monochrome Ananas, en doré sur fond bleu roi

Ananas

linogravure d'une Pie, en noir et bleu-vert

Pie

Linogravure de la Méduse, à la chevelure de serpents - version en une plaque

Méduse

Linogravure de la lune, en version argent, or et bleu sur papier blanc fibré

Lunaire

Linogravure monochrome Sanzaru 3 : tête d'une femme qui crie

Sanzaru : « S’exprimer »

Linogravure monochrome Sanzaru 2 : tête d'une femme qui regarde

Sanzaru : « Regarder »

Linogravure monochrome Sanzaru 1 : tête d'une femme qui écoute

Sanzaru : « Écouter »

Linogravure d'un rouge-gorge avec rehauts à l'aquarelle

Rouge-gorge

Linogravure en deux plaques du Quai des Bateliers à Strasbourg, en bleu et doré sur papier bleu fibré

Quai des Bateliers, version bleue

Linogravure du Quai des Bateliers à Strasbourg, impression en doré sur noir et papier découpés bleus

Quai des Bateliers, version noire

Linogravure d'un artichaut en dégradé vert sur papier fibré

Artichaut

Linogravure monochrome Attilas d'un scarabée Atlas, en doré sur noir

Attilas

du lino à la lino

Le linoléum, c’est d’abord un revêtement de sol, utilisé depuis la deuxième moitié du XIXe siècle.

Il est composé d’une toile de jute, recouverte d’une pâte à base d’huile de lin (qui donne son nom au revêtement : lin-oleum), de résine de pin, de liège ou farine de bois, de gomme et de colorant. Contrairement aux sols PVC avec lesquels on le confond souvent, le linoléum est donc composé presque intégralement de matières premières naturelles renouvelables – jusqu’à 98 %.

Les linos que j’utilise proviennent de mon passé d’architecte : je récupère auprès d’agences des échantillons de sol qui leur a été fourni par les fabricants de lino, pour finaliser les choix de couleurs notamment. Outre l’avantage écologique, ca me permet d’avoir sous les yeux des couleurs plus variées et agréables que le gris ou brun des linos des magasins d’arts plastiques !

C’est le nom de la technique d’impression que j’utilise. Dérivé de la gravure sur bois, elle utilise le linoléum comme support – plus tendre, et sans direction imposée, contrairement aux fibres de bois. Pour le graver, j’utilise des outils appelés gouges.

Une fois le lino gravé, on vient appliquer une fine couche d’encre sur sa surface, grâce à un rouleau. La couleur va donc se déposer sur la surface non modifiée, tandis que les parties gravées laisseront voir la couleur initiale du papier : on parle de gravure en taille d’épargne.

On peut maintenant passer à l’impression sur le papier ! Pour cela, il y a différentes méthodes, depuis l’impression entièrement à la main (grâce à un outil appelé baren ou une simple cuillère en bois) jusqu’à l’utilisation de presse d’imprimerie à rouleaux, avec toutes sortes de méthodes intermédiaires.
On recueille sur le papier l’impression en miroir de ce que a été gravé. Ainsi, un tracé vers la gauche à la gravure donnera un vide vers la droite à l’impression ! Il y a un jeu constant entre gauche et droite, entre plein et vide.

Les linogravures Artichaut sèchent au soleil

La première impression est faite – c’est l’heure du séchage. L’heure ou plutôt la semaine – en effet, les encres que j’utilise sont à base d’huile et mettent plusieurs jours à sécher entièrement ; jusqu’à 10 jours suivant la nature du papier, l’hydrométrie, la température, la circulation de l’air…

Pour certaines linogravures, le procédé s’arrête ici. Pour d’autres, des étapes s’ajoutent encore, qu’il s’agisse d’impressions par couches successives, de papiers découpés et collés ou encore de rehauts à l’aquarelle.

art et artisanat

En dehors de la linogravure, mes pratiques artistiques sont nombreuses et variées. Dessins, maquettes, papiers découpés, céramiques, aquarelles, reliures… J’aime essayer de nouvelles techniques et expérimenter !

F.A.Q.

Pourquoi la linogravure ?

C’est vrai que j’ai pratiqué, et pratique encore, toutes sortes de techniques – du dessin technique à l’aquarelle, en passant par la céramique, la reliure, le tricot, la broderie, la couture, la découpe de papier, et j’en passe. La linogravure en particulier me plaît, car elle me semble le bon équilibre entre artistique et artisanal. Ma phase préférée, c’est la gravure : quand je peux me concentrer sur des mouvements précis et soignés pour transformer une idée abstraite en un objet concret. Mais je ne m’interdis pas d’essayer d’autres modes d’expressions, ni de les mélanger !

Linogravure, linographie, lithogravure, sérigraphie – c’est pareil ?

Réponse courte : non, mais ce n’est pas grave tant qu’on se comprend !

Réponse un peu plus longue : non, il s’agit de différentes techniques, qui présentent des points communs (par exemple : chaque couleur nécessitent une impression dédiée) mais qui diffèrent par les matériaux et/ou les procédés utilisés.

Pour faire simple :

linogravure : technique d’impression qui consiste à graver du linoléum, puis à encrer la surface afin d’en faire une impression

linographie : technique d’impression sur tissu à partir d’une photographie.

lithographie : de lithos, pierre – une technique d’impression sur pierre qui repose sur le principe de répulsion entre eau et substance grasses. Et puis pour compliquer un peu, le support n’est pas forcément de la pierre, mais peut être différents métaux qui reçoivent un traitement similaire…

sérigraphie : on pourrait croire que tout procédé qui permet de faire des impressions en série s’appellerait sérigraphie mais… ça serait trop simple. Il s’agit d’une technique bien particulière d’impression, à base de pochoirs en tissu fin tendu sur un support.

Mais ce n’est pas grave, tant qu’on se comprend !

Comment marche la numérotation des linos ?

La majorité des linogravures que je vends sont numérotées : si elle présente le numéro 32/50, par exemple, cela veut dire que je m’engage à ce qu’elle ne présente que 49 autres exemplaires avec cette association de couleurs, ce papier, etc.

Ainsi, lorsqu’une linogravure existe en plusieurs versions, c’est bien la même plaque de lino qui est à la source de toutes les impressions.

Quant au premier numéro, il ne signifie pas exactement que c’est la 32ᵉ impression : il peut à toujours des tests préalables que je ne garde pas, des épreuves étalon hors numérotation, et souvent des impressions ratées non numérotées !

Enfin, j’imprime rarement tous les exemplaires en une fois pour des questions de logistique. Bref, plus le numéro est petit, plus, il a des chances d’avoir été imprimé tôt dans la vie de ma plaque de lino, mais c’est à peu près tout ! La bonne nouvelle, c’est que je fais des séries suffisamment petites pour qu’il n’y ait pas de différences visibles entre la première et la dernière impression numérotée.

Et si vous avez un chiffre porte-bonheur qui vous tient à cœur, vous pouvez toujours me demander si cet exemplaire est encore disponible !

D’où vient le nom Teinte Z ?

La teinte, c’est une nuance de couleur, souvent obtenue par mélange – par exemple, un rouge peut avoir une teinte plus ou moins orangée, plus ou moins vive. C’est aussi l’action d’apporter de la couleur (on teint le tissu, les cheveux) ou au sens figuré, de marquer légèrement ou d’apporter une petite dose de quelque chose de particulier – une teinte d’ironie par exemple. Pour moi, la teinte « Z » c’est une teinte qui n’est pas très vive, mais bien particulière – ce bleu-vert foncé que j’affectionne particulièrement. Et puis, teinte Z, c’est tout simplement aussi l’anagramme de mon nom de famille, Zenetti !

Pourquoi y a-t-il différentes signatures ?

J’utilise trois signatures : 

  • une signature carrée, qui représente les lettres de ZENETTI superposées 
  • deux signatures allongées, avec certaines lettres de ZENETTI stylisées ; une est en plein, l’autre en creux
Je choisis l’une plutôt qu’une autre pour des raisons de compositions graphiques uniquement : pour chaque lino, je choisis ma signature et son emplacement pour que le résultat final soit le plus intéressant à mes yeux. Il n’y a pas d’autres différentes !

Pourquoi n’y a-t-il pas de certificats d’authenticité ?

Le certificat d’authenticité d’une œuvre d’art est utile au moment de la vente ou de l’assurance de l’œuvre. Honnêtement, en dehors des salles d’enchères, ils ne me semblent pas bien nécessaires à part pour encourager la spéculation – ils ne vous sont généralement proposés qu’en tant qu’élément de réassurance, pour justifier un prix plus important – et ne sont absolument pas une obligation légale.

Je voudrais cette lino, mais dans une autre couleur – c’est possible ?

Je suis ouverte à la discussion, dans la mesure du raisonnable ! Pour qu’une impression en une autre couleur soit envisageable, il faut qu’il existe un papier ressemblant dans la couleur voulue – et que le résultat me plaise bien sûr. Le plus simple, c’est de me soumettre la question par mail ou par l’encart de contact ! 

contactez-moi

En soumettant ce formulaire, j’accepte que mes données personnelles soient collectées et traitées conformément à la réglementation RGPD.

Si vous avez une question, que vous voulez me proposer une collaboration ou que vous souhaitez échanger autour d’un projet personnalisé (linogravure sur mesure, impression d’une lino existante en d’autres teintes, etc), envoyez-moi un message !

Pictogramme d'une gouge et d'un rouleau, les outils essentiels à la linogravure