
linogravure et arts graphiques
Venez découvrir mon univers, à la croisée entre l’art et l’artisanat –
en espérant vous faire une bonne impression !
mes linogravures du moment
Voici une sélection de mes linos préférés en ce moment !
Artichaut
sur papier 4 saison, A4
Quai des bateliers, version noire
sur papier 4 saison, A4
Pie
sur papier 4 saison, A4
Bonjour !
Je suis Mélanie Zenetti
Depuis que je suis petite, je fais le grand écart entre le dessin et la technique – ce qui m’a amené à faire des études d’architecture puis à travailler en agence pendant 13 ans.
J’ai découvert la linogravure en 2022 et ça a été le coup de foudre : cette technique me permet d’allier le graphisme avec un savoir-faire artisanal, qui demande concentration et minutie.
où me trouver
Vous pouvez acheter mes linogravures et suivre mes aventures et celles de mon chat Saucisse sur mes réseaux sociaux !
Venez y voir mes œuvres finies ou en cours – et parfois mon chat
Cara
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linogravures
Mes inspirations sont de tous types, mais principalement : Strasbourg, où j’habite depuis presque 20 ans, la nature sous toutes ses formes, mais surtout les plus graphiques et le prisme entre féminin et féminisme.
du lino à la lino
Le linoléum, c’est d’abord un revêtement de sol, utilisé depuis la deuxième moitié du XIXe siècle.
Il est composé d’une toile de jute, recouverte d’une pâte à base d’huile de lin (qui donne son nom au revêtement : lin-oleum), de résine de pin, de liège ou farine de bois, de gomme et de colorant. Contrairement aux sols PVC avec lesquels on le confond souvent, le linoléum est donc composé presque intégralement de matières premières naturelles renouvelables – jusqu’à 98 %.
Les linos que j’utilise proviennent de mon passé d’architecte : je récupère auprès d’agences des échantillons de sol qui leur a été fourni par les fabricants de lino, pour finaliser les choix de couleurs notamment. Outre l’avantage écologique, ca me permet d’avoir sous les yeux des couleurs plus variées et agréables que le gris ou brun des linos des magasins d’arts plastiques !
C’est le nom de la technique d’impression que j’utilise. Dérivé de la gravure sur bois, elle utilise le linoléum comme support – plus tendre, et sans direction imposée, contrairement aux fibres de bois. Pour le graver, j’utilise des outils appelés gouges.
Une fois le lino gravé, on vient appliquer une fine couche d’encre sur sa surface, grâce à un rouleau. La couleur va donc se déposer sur la surface non modifiée, tandis que les parties gravées laisseront voir la couleur initiale du papier : on parle de gravure en taille d’épargne.
On peut maintenant passer à l’impression sur le papier ! Pour cela, il y a différentes méthodes, depuis l’impression entièrement à la main (grâce à un outil appelé baren ou une simple cuillère en bois) jusqu’à l’utilisation de presse d’imprimerie à rouleaux, avec toutes sortes de méthodes intermédiaires.
On recueille sur le papier l’impression en miroir de ce que a été gravé. Ainsi, un tracé vers la gauche à la gravure donnera un vide vers la droite à l’impression ! Il y a un jeu constant entre gauche et droite, entre plein et vide.
La première impression est faite – c’est l’heure du séchage. L’heure ou plutôt la semaine – en effet, les encres que j’utilise sont à base d’huile et mettent plusieurs jours à sécher entièrement ; jusqu’à 10 jours suivant la nature du papier, l’hydrométrie, la température, la circulation de l’air…
Pour certaines linogravures, le procédé s’arrête ici. Pour d’autres, des étapes s’ajoutent encore, qu’il s’agisse d’impressions par couches successives, de papiers découpés et collés ou encore de rehauts à l’aquarelle.
art et artisanat
En dehors de la linogravure, mes pratiques artistiques sont nombreuses et variées. Dessins, maquettes, papiers découpés, céramiques, aquarelles, reliures… J’aime essayer de nouvelles techniques et expérimenter !
F.A.Q.
Pourquoi la linogravure ?
C’est vrai que j’ai pratiqué, et pratique encore, toutes sortes de techniques – du dessin technique à l’aquarelle, en passant par la céramique, la reliure, le tricot, la broderie, la couture, la découpe de papier, et j’en passe. La linogravure en particulier me plaît, car elle me semble le bon équilibre entre artistique et artisanal. Ma phase préférée, c’est la gravure : quand je peux me concentrer sur des mouvements précis et soignés pour transformer une idée abstraite en un objet concret. Mais je ne m’interdis pas d’essayer d’autres modes d’expressions, ni de les mélanger !
Linogravure, linographie, lithogravure, sérigraphie – c’est pareil ?
Réponse courte : non, mais ce n’est pas grave tant qu’on se comprend !
Réponse un peu plus longue : non, il s’agit de différentes techniques, qui présentent des points communs (par exemple : chaque couleur nécessitent une impression dédiée) mais qui diffèrent par les matériaux et/ou les procédés utilisés.
Pour faire simple :
linogravure : technique d’impression qui consiste à graver du linoléum, puis à encrer la surface afin d’en faire une impression
linographie : technique d’impression sur tissu à partir d’une photographie.
lithographie : de lithos, pierre – une technique d’impression sur pierre qui repose sur le principe de répulsion entre eau et substance grasses. Et puis pour compliquer un peu, le support n’est pas forcément de la pierre, mais peut être différents métaux qui reçoivent un traitement similaire…
sérigraphie : on pourrait croire que tout procédé qui permet de faire des impressions en série s’appellerait sérigraphie mais… ça serait trop simple. Il s’agit d’une technique bien particulière d’impression, à base de pochoirs en tissu fin tendu sur un support.
Mais ce n’est pas grave, tant qu’on se comprend !
Comment marche la numérotation des linos ?
La majorité des linogravures que je vends sont numérotées : si elle présente le numéro 32/50, par exemple, cela veut dire que je m’engage à ce qu’elle ne présente que 49 autres exemplaires avec cette association de couleurs, ce papier, etc.
Ainsi, lorsqu’une linogravure existe en plusieurs versions, c’est bien la même plaque de lino qui est à la source de toutes les impressions.
Quant au premier numéro, il ne signifie pas exactement que c’est la 32ᵉ impression : il peut à toujours des tests préalables que je ne garde pas, des épreuves étalon hors numérotation, et souvent des impressions ratées non numérotées !
Enfin, j’imprime rarement tous les exemplaires en une fois pour des questions de logistique. Bref, plus le numéro est petit, plus, il a des chances d’avoir été imprimé tôt dans la vie de ma plaque de lino, mais c’est à peu près tout ! La bonne nouvelle, c’est que je fais des séries suffisamment petites pour qu’il n’y ait pas de différences visibles entre la première et la dernière impression numérotée.
Et si vous avez un chiffre porte-bonheur qui vous tient à cœur, vous pouvez toujours me demander si cet exemplaire est encore disponible !
D’où vient le nom Teinte Z ?
Pourquoi y a-t-il différentes signatures ?
- une signature carrée, qui représente les lettres de ZENETTI superposées
- deux signatures allongées, avec certaines lettres de ZENETTI stylisées ; une est en plein, l’autre en creux
Pourquoi n’y a-t-il pas de certificats d’authenticité ?
Je voudrais cette lino, mais dans une autre couleur – c’est possible ?
contactez-moi
Si vous avez une question, que vous voulez me proposer une collaboration ou que vous souhaitez échanger autour d’un projet personnalisé (linogravure sur mesure, impression d’une lino existante en d’autres teintes, etc), envoyez-moi un message !